Agatha Christie !!! C'est toute mon adolescence. Après la comtesse de Ségur et les bibliothèques vertes, je suis passée à la "Reine du crime". Je ne sais combien j'ai pu en lire, mais j'avais à disposition une source conséquente de romans accumulés par mes parents. A l'occasion du challenge Cold Winter qui nous est proposé cette année encore par Margaud la liseuse, j'ai eu envie de me replonger dans ces univers si particuliers que j'affectionne tant. Direction donc la campagne anglaise et le manoir de la famille Lee où, à l'occasion des fêtes de Noël, le vieux Simeon réunit toute sa famille... et même un peu plus.
Le Noël d'Hercule Poirot de Agatha Christie.
Lu dans les éditions France Loisirs, février 1982, 178 pages.
Présentation de l'éditeur :
Est-ce une très bonne idée de réunir, à l'occasion des fêtes de fin d'année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s'agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s'interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants...
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner...
Du très grand Agatha Christie.
Est-ce une très bonne idée de réunir, à l'occasion des fêtes de fin d'année, des enfants qui ont tous de bonnes raisons de vous haïr ? Surtout quand il s'agit de leur annoncer que vous modifiez votre testament ?
Toujours est-il que, le 24 décembre, Simeon Lee, vieillard aussi riche que cynique, est sauvagement assassiné dans sa chambre. Et voici Hercule Poirot s'interrogeant sur Alfred et sa femme, tyrannisés depuis longtemps par leur père et beau-père ; sur Harry, qui ne lui pardonne pas les humiliations que sa mère a subies ; sur Pilar, la petite-fille espagnole, devant qui le vieil homme a peut-être imprudemment étalé ses diamants...
Beaucoup de monde. Et pour finir, un coupable présent dès le début, mais bien difficile à soupçonner...
Du très grand Agatha Christie.
Ma lecture :
Néanmoins, je vais peu vous en dire de ce roman. Il répond en tous points à la construction traditionnelle des polars à la Christie : un lieu, clos, ici le Manoir ; des suspects nombreux mais en nombre limité, dans ce livre la famille du vieux Simeon Lee ; une enquête conduite par les policiers et la présence souvent fortuite d'un détective de talent, ici Hercule Poirot et sa traditionnelle moustache. Tous les membres de la famille sont tour à tour suspectés et tous ont de bonnes raisons d'avoir tué le patriarche. Agatha Christie dissémine des indices au fur et à mesure, sans que le lecteur soit réellement en mesure de les assembler pour deviner par lui-même quel est le coupable. Je me suis souvent dit qu'il fallait lire Agatha Christie un carnet de notes à la main dans l'espoir de mener soi même l'enquête et de découvrir le meurtrier grâce à ses propres petites méninges. Ou bien qu'il fallait la relire une fois le meurtrier démasqué de façon à vérifier que les indices coïncident bien. Mais je ne ferai ni l'un ni l'autre, je préfère me laisser surprendre par la logique tortueuse de Poirot.
Dans ce roman, Noël a plutôt triste mine. Point de sapin, de lumières et de chaleureuse réunion de famille, mais un meurtre et une famille qui a un passé douloureux à évacuer. La construction du récit offre peu de surprises : les secrets de famille sont révélés au fur et à mesure, comme nous découvrons les personnalités de cette famille traditionnelle et finalement peu sympathique. Au moment de la révélation finale, Poirot réunit tout son petit monde dans le salon et ménage ses effets de surprise en commençant par percer les secrets de chacun pour en venir au véritable coupable qui, comme toujours, surprend. La mécanique de l'auteure est bien rôdée et c'est peut-être cette technique un peu trop visible qui m'a laissée un peu sceptique sur ce roman. Poirot n'est pas mon détective préféré chez Agatha Christie. Je lui préfère Miss Marple, plus humaine, chaleureuse et malicieuse également. Dans le même genre, j'adore la Miss Silver de Patricia Wentworth. Le caractère de Poirot ne me plaît guère et j'aime moins sa manière de conduire son enquête. J'avais pourtant beaucoup aimé "Mort sur le Nil", "Le crime de l'Orient Express" ou "Les cinq petits cochons"... entre autres. Dans mon souvenir les récits me semblaient moins ternes que celui-ci. Mais peut-être était-ce dû au fait qu'il s'agissait pour moi d'une découverte, de mes premières lectures de "polars" au début de mon adolescence. Je ne sais pas si je relirai Agatha Christie : mais ce fut un plaisir de retrouver son univers en cette période de Noël, un peu comme une madeleine venue de l'enfance.
Merci à Margaud la Liseuse de m'avoir donné l'occasion de relire Agatha Christie. C'était donc ma lecture du menu Stalactites ensanglantées du Cold Winter Challenge.
Dans ce roman, Noël a plutôt triste mine. Point de sapin, de lumières et de chaleureuse réunion de famille, mais un meurtre et une famille qui a un passé douloureux à évacuer. La construction du récit offre peu de surprises : les secrets de famille sont révélés au fur et à mesure, comme nous découvrons les personnalités de cette famille traditionnelle et finalement peu sympathique. Au moment de la révélation finale, Poirot réunit tout son petit monde dans le salon et ménage ses effets de surprise en commençant par percer les secrets de chacun pour en venir au véritable coupable qui, comme toujours, surprend. La mécanique de l'auteure est bien rôdée et c'est peut-être cette technique un peu trop visible qui m'a laissée un peu sceptique sur ce roman. Poirot n'est pas mon détective préféré chez Agatha Christie. Je lui préfère Miss Marple, plus humaine, chaleureuse et malicieuse également. Dans le même genre, j'adore la Miss Silver de Patricia Wentworth. Le caractère de Poirot ne me plaît guère et j'aime moins sa manière de conduire son enquête. J'avais pourtant beaucoup aimé "Mort sur le Nil", "Le crime de l'Orient Express" ou "Les cinq petits cochons"... entre autres. Dans mon souvenir les récits me semblaient moins ternes que celui-ci. Mais peut-être était-ce dû au fait qu'il s'agissait pour moi d'une découverte, de mes premières lectures de "polars" au début de mon adolescence. Je ne sais pas si je relirai Agatha Christie : mais ce fut un plaisir de retrouver son univers en cette période de Noël, un peu comme une madeleine venue de l'enfance.
Merci à Margaud la Liseuse de m'avoir donné l'occasion de relire Agatha Christie. C'était donc ma lecture du menu Stalactites ensanglantées du Cold Winter Challenge.
Je n'ai lu aucun bouquin en rapport avec Noël cette année.
RépondreSupprimerBonne fin d'année.