04 août 2017

Magies secrètes - Hervé Jubert

J'ai profité de cette période estivale pour prendre dans ma PAL l'un des deux titres sur lesquels mon choix s'est porté lors du salon Les Utopiales de l'automne dernier. Les Utopiales, c'est le festival de la Science-Fiction qui se déroule chaque automne depuis 17 ans à Nantes. Les Utopiales, c'est du cinéma, du jeu, des costumes, des BD, des conférences... et des livres. Absolument ignorante de ce genre, j'ai choisi deux titres lauréats du Grand prix de l'imaginaire, histoire de m'assurer de la qualité de mes acquisitions. Première lecture donc avec ce Grand prix de l'imaginaire catégorie Jeunesse 2013, présenté comme un joyau du Steampunk, un univers que j'apprécie, au cinéma ou dans les séries télévisées.

Magie secrètes de Hervé Jubert.
Éditions Gallimard, collection Folio SF, Avril 2016, 320 pages.
Première édition Le Pré aux clercs, novembre 2012

Présentation de l'éditeur :

L’empereur Obéron III, aidé du préfet Hoffmann, souhaite débarrasser Sequana des êtres féeriques qui la peuplent. Georges Beauregard, ingénieur-mage au service du ministère des Affaires étranges, recueille toutefois certaines de ces créatures dans son hôtel particulier. C'est ainsi qu’il découvre et prend sous son aile Jeanne, une jeune fille amnésique aux étranges pouvoirs. Ensemble, aidés de la déesse Isis et de Condé, l’automate, ils vont devoir enquêter sur la disparition du neveu de l’empereur, menacé d’être démembré par son mystérieux ravisseur. Arpentant la ville-lumière, ils iront de surprise en surprise afin de découvrir qui menace l’équilibre délicat entre êtres humains et féeriques.

Exubérant, érudit et drôle,
Magies secrètes entraîne le lecteur dans des aventures improbables, dignes d’un Rocambole ou d’un Sherlock Holmes. Il a été récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire, catégorie Jeunesse, en 2013. C’est la première des Enquêtes de Georges Hercule Bélisaire Beauregard, assurément un des joyaux du steampunk.


Ma lecture :

Vous dirais-je combien de temps il m'a fallu pour venir à bout de ces 300 pages de poche ? Je ne le sais plus moi-même... Moi qui profite toujours de mes trajets en bus sur le chemin du travail pour lire quelques pages du livre en cours, j'ai même fini par le laisser sur ma table de chevet... Les vacances étant arrivées, je me suis bousculée pour le terminer et me plonger au plus vite dans une nouvelle lecture. Je l'ai finalement terminé ce matin et me dépêche de vous en faire un retour avant qu'il ne m'en reste plus rien en mémoire.

Direction donc Sequana, qui me semble ressembler à Paris, à une époque indéfinie où cohabitent tant bien que mal humains, fées et autres êtres surnaturels, où nous retrouvons Georges Beauregard enquêteur pour le ministère des Affaires étranges. Entouré de ces amis, Isis, Gabriel, Condé, l'automate, et Jeanne, son apprentie, Beauregard traverse la ville a la recherche des ravisseurs du neveu de l'empereur.

Et là nous plongeons dans un univers totalement surréaliste (ou, je sais, c'est de la SF) où se succèdent les personnages et les lieux les plus originaux les uns que les autres, avec des dénominations inventées pour l'occasion (je crois...). Cette multiplication de termes, de personnages, de lieux et d'univers m'ont totalement noyée. J'ai pensé m'en sortir au début du livre en lisant consciencieusement chaque note de bas de page (et il y en a à toutes les pages...) censées m'expliquer qui est Balagni, Albert ou Isis, ce que sont les marmousets ou les mélusines (que je connaissais déjà d'ailleurs...), les empathes, la poudre de Blondin ou la ceinture de Ste Marguerite... et tant d'autres choses. Finalement, je m'y suis encore plus perdue. Concentrée sur ces notes, j'en perdais le fil du récit déjà difficile à suivre pour une néophyte, peu habituée à ce type d'univers. J'ai fini par abandonner les notes de bas de page et m'en suis pas plus mal portée.

J'ai terminé ce matin ma lecture mais je ne vous en dirai pas plus : non pour ne pas vous dévoiler l'intrigue, mais bien parce que je serais incapable de vous dire ce qu'a vécu Beauregard, qui il a rencontré, qui est le coupable de l'enlèvement et surtout quel motif l'y a poussé. J'ai cru comprendre une histoire de visage parasite... mais je n'y mettrai pas ma main au feu !

Bref, ce roman n'était pas pour moi. Ce que j'apprécie dans le Steampunk ou la féérie, c'est cette incursion d'éléments fantastiques dans un monde ordinaire. Mais là, c'en fut trop pour moi. Dommage pour cette tentative. Je me garde un peu de temps avant de plonger dans mon second achat du Festival Utopiales 2016, histoire de ne pas me démotiver complètement.

Si vous voulez découvrir à votre tour l'univers de Sequana, je vous invite à aller explorer le blog qui lui est consacré : Les mystères de Sequana.

Et comme il y a des lecteurs qui maîtrisent ces univers et les apprécient, je vous invite à lire leurs critiques, certainement plus riches que la mienne : Bazar de la littérature, La tête dans les livres, Bookenstock, Iluze... entre autres.


https://lesmysteresdesequana.wordpress.com/
Le pont au change - Sequena - Hervé Jubert


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