05 avril 2015

Central Park - Guillaume Musso

Musso, Guillaume. Numéro 4.
Anniversaire, Noël ou fête des mères, je ne sais plus... Dans le paquet cadeau, un Musso... Il était hors de question pour moi de lire cet auteur (oui, je pense l'avoir déjà dit, je suis plein d'a priori pour tous ces auteurs à succès, dont les livres sortent à la chaîne, recyclant indéfiniment une recette qui a fait ses preuves...) mais bon, un cadeau est cadeau, un livre est à lire.
J'ai découvert Musso, Guillaume, avec 7 ans après..., un livre qui visiblement était sympathique, mais dont j'ai aujourd'hui totalement oublié l'intrigue et le dénouement. Puis il y a eu Demain, que j'avais bien aimé, même si la fin m'avait laissée sur... ma faim (c'est le cas de le dire). Parce que je t'aime a été vite lu, comme les deux autres, mais m'avait déçue : peu d'empathie pour les personnages et une fin terriblement injuste. Qu'en sera-t-il pour Central Park ?

Présentation de l'éditeur :

Alice et Gabriel n'ont aucun souvenir de la nuit dernière ... pourtant, ils ne sont pas près de l'oublier. New York, huit heures du matin ...
Alice, jeune flic parisien, et Gabriel, pianiste de jazz américain, se réveillent menottés l'un à l'autre sur un banc de Central Park.
Ils ne se connaissent pas et n'ont aucun souvenir de leur rencontre. La veille au soir, Alice faisait la fête avec ses copines sur les Champs-Élysées tandis que Gabriel jouait du piano dans un club de Dublin. Impossible? Et pourtant ... Les questions succèdent à la stupéfaction. Comment se sont-ils retrouvés dans une situation aussi périlleuse ? D'où provient le sang qui tache le chemisier d'Alice ? Pourquoi manque-t-il une balle dans son arme ?
Pour comprendre ce qui leur arrive et renouer les fils de leurs vies, Alice et Gabriel n'ont pas d'autre choix que de faire équipe. La vérité qu'ils vont découvrir va bouleverser leur existence...

Ma lecture :

Vite lu, avec le besoin de connaître rapidement le dénouement... parce que je me suis ennuyée. Cette lecture sera peut-être celle de trop. Je n'ai pas du tout accroché. Et je mets un temps infini à en rédiger le billet.

Le début du récit est finalement assez convenu pour l'auteur, avec une situation inexplicable dans laquelle se retrouvent un homme et une femme, qui vont succomber l'un pour l'autre suppose-t-on très rapidement, et surtout, un parfum de surnaturel dont on sait par avance qu'il ne résistera pas au dénouement de l'intrigue. On retrouve bien là le style de Guillaume Musso et ce qui semble être sa marque de fabrique. Et ce n'était pas pour me déplaire, je veux bien me laisser aller parfois à ce genre de lectures faciles, un peu à l'eau de rose mêlant suspens, émotion avec un côté fantastique.

Mais là, c'était trop. J'ai trouvé ce récit caricatural, à commencer par les personnages. L'opposition que forment Alice et Gabriel manque cruellement de subtilité. Je n'ai eu d'empathie ni pour l'un ni pour l'autre, Alice ayant même réussi à franchement m'agacer. Les traits de son caractère sont grossiers, dans une espèce de caricature de ce que devrait être la femme flic. Pour couronner le tout, sa vie et son histoire personnelle sont également excessives. A force d'en rajouter, l'auteur a fini par me lasser : ce n'est pas possible de rencontrer autant d'obstacles dans une seule vie. Je l'aurai voulu moins marquée par la vie et la souffrance et d'un caractère un peu plus complexe.

L'enquête de Alice et Gabriel traîne également en longueur. Le rôle joué par Seymour, le collègue et ami d'Alice m'a laissée circonspecte. Il en va de même pour le père, à la fois omniprésent et totalement absent. Le dénouement, enfin, n'a rien arrangé : c'est tellement gros, compliqué, voire alambiqué... Je ne peux pas croire que l'on puisse monter une histoire aussi abracadabrantesque... Le fil est trop gros. Et que, pour finir, Alice et Gabriel décident de construire quelque chose ensemble, même si on s'en doute depuis le début, ça ne passe pas non plus.

Bref, je ne me suis pas laissée embarquer, je n'y ai jamais cru. Les personnages ne m'ont pas touchée, l'histoire m'a ennuyée. Quelques bons points ? Non, vraiment, cette fois-ci, pas grand chose, même si c'est vite lu.


Central Park de Guillaume Musso.
Éditions XO, 2014. 400 pages.


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Et comme je ne prétends pas avoir un avis indiscutable, et que d'autres ont aimé (ou pas), je vous invite à aller consulter les critiques sur Babelio (il y en a tellement que j'ai du mal à faire le tri et comme personne que je connais ne semble l'avoir lu...).


4 commentaires:

  1. Bon, titre non noté. Ca, c'est fait.

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  2. C'est ce que je craignais avec ce genre de bouquins et ce genre d'auteurs, bon merci de t'être sacrifiée, je ne lirai donc pas de Musso

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    1. Son frère, tu peux, Valentin : un auteur de polars noirs. A découvrir.

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  3. Moi, j'aime bien Musso mais j'oublie très vite ses histoires.
    J'ai reçu son dernier pour mon anniversaire mais je ne l'ai pas encore lu.
    Bon weekend.

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