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28 novembre 2021

Le festin des hyènes - Fabienne Juhel


Comme chaque matin depuis que la Terre supporte ce vieux continent noir de soleil, balafré de pistes poussiéreuses et bordées d'épineux, les femmes sont de corvée d'eau. Elia avec les autres, elle qui voudrait aller à l'école comme ses frères. Mais ce jour- là, les singes hurleurs, les barbicans et les pygargues vocifères accompagnent ses premiers pas hors du village, couvrant de leurs cris la musique creuse des bidons accrochés aux flancs de l'âne. Elia n'y prête pas attention. Peut-être devrait-elle. Peut-être leur ramage veut-il la mettre en garde. Car depuis que son premier sang menstruel a coulé, à son insu son sort en a été jeté. Elle sera, Elia, soumise au Kusasa fumbi, ce rite sexuel selon lequel les vierges sont déflorées par des hommes que l'on appelle les hyènes. Après La Chaise numéro 14, avec ce roman situé au Malawi, Fabienne Juhel interroge une nouvelle fois les rapports de force au sein d'une communauté et la figure du paria. Mais elle fait vivre aussi par la force de sa poétique si singulière un territoire riche d'espèces panchroniques, où l'homme n'est jamais bien loin de ses prédateurs, le monde même où s'est forgée l'humanité.

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05 novembre 2021

Milwaukee Blues - Louis-Philippe Dalembert

  

Depuis qu’il a composé le nine one one, le gérant pakistanais de la supérette de Franklin Heights, un quartier au nord de Milwaukee, ne dort plus : ses cauchemars sont habités de visages noirs hurlant « Je ne peux plus respirer ». Jamais il n’aurait dû appeler le numéro d’urgence pour un billet de banque suspect. Mais il est trop tard, et les médias du monde entier ne cessent de lui rappeler la mort effroyable de son client de passage, étouffé par le genou d’un policier.
Le meurtre de George Floyd en mai 2020 a inspiré à Louis-Philippe Dalembert l’écriture de cet ample et bouleversant roman. Mais c’est la vie de son héros, une figure imaginaire prénommée Emmett – comme Emmett Till, un adolescent assassiné par des racistes du Sud en 1955 –, qu’il va mettre en scène, la vie d’un gamin des ghettos noirs que son talent pour le football américain promettait à un riche avenir.
Son ancienne institutrice et ses amis d’enfance se souviennent d’un bon petit élevé seul par une mère très pieuse, et qui filait droit, tout à sa passion pour le ballon ovale. Plus tard, son coach à l’université où il a obtenu une bourse, de même que sa fiancée de l’époque, sont frappés par le manque d’assurance de ce grand garçon timide, pourtant devenu la star du campus. Tout lui sourit, jusqu’à un accident qui l’immobilise quelques mois… Son coach, qui le traite comme un fils, lui conseille de redoubler, mais Emmett préfère tenter la Draft, la sélection par une franchise professionnelle. L’échec fait alors basculer son destin, et c’est un homme voué à collectionner les petits boulots, toujours harassé, qui des années plus tard reviendra dans sa ville natale, jusqu’au drame sur lequel s’ouvre le roman.
La force de ce livre, c’est de brosser de façon poignante et tendre le portrait d’un homme ordinaire que sa mort terrifiante a sorti du lot. Avec la verve et l’humour qui lui sont coutumiers, l’écrivain nous le rend aimable et familier, tout en affirmant, par la voix de Ma Robinson, l’ex-gardienne de prison devenue pasteure, sa foi dans une humanité meilleure.

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31 octobre 2021

Cinq semaines en ballon - Jules Verne

     

Tenter de traverser l'Afrique d'est en ouest par la voie des airs, prétendre survoler dans sa plus grande largeur le dangereux continent noir à bord d'une fragile nacelle livrée à tous les caprices des vents, c'était, au temps de Jules Verne, une entreprise d'une audace incroyable. Comme on peut s'y attendre, les cinq semaines qu'il faudra au docteur Fergusson et à ses deux compagnons pour y parvenir seront pleines d'imprévu et de péripéties.
Ce roman passionnera ceux qui s'intéressent aux débuts de l'aéronautique et, en général, tous ceux qui aiment l'humour et la verve des "Voyages extraordinaires" dont Cinq Semaines en ballon ouvrait la série. Paru en décembre 1862, il eut un succès foudroyant, en France, d'abord, puis dans le monde.

09 octobre 2021

La porte du voyage sans retour - David Diop

  

"La porte du voyage sans retour" est le surnom donné à l'île de Gorée, d'où sont partis des millions d'Africains au temps de la traite des Noirs. C'est dans ce qui est en 1750 une concession française qu'un jeune homme débarque, venu au Sénégal pour étudier la flore locale. Botaniste, il caresse le rêve d'établir une encyclopédie universelle du vivant, en un siècle où l'heure est aux Lumières. Lorsqu'il a vent de l'histoire d'une jeune Africaine promise à l'esclavage et qui serait parvenue à s'évader, trouvant refuge quelque part aux confins de la terre sénégalaise, son voyage et son destin basculent dans la quête obstinée de cette femme perdue qui a laissé derrière elle mille pistes et autant de légendes. S'inspirant de la figure de Michel Adanson, naturaliste français (1727-1806), David Diop signe un roman éblouissant, évocation puissante d'un royaume où la parole est reine, odyssée bouleversante de deux êtres qui ne cessent de se rejoindre, de s'aimer et de se perdre, transmission d'un héritage d'un père à sa fille, destinataire ultime des carnets qui relatent ce voyage caché.

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27 août 2021

Le sphinx des glaces - Jules Verne

    

Jeorling attend avec impatience la goélette l'Halbrane dont on lui a vanté les qualités et surtout celles du capitaine, Len Guy. Il a en effet décidé de rentrer chez lui, au Connecticut, après des mois passés aux îles de la Désolation. L'Halbrane arrive enfin... mais le capitaine Len Guy commence par refuser tout net de le prendre comme passager, puis, brusquement, la veille du départ, il change d'avis ! A bord, Len Guy finit par dévoiler à Jeorling les raisons de son revirement : c'est parce qu'il est américain, du Connecticut, et qu'ainsi il est possible qu'il ait connu la famille d'Arthur Gordon Pym... Arthur Gordon Pym ! le héros dont Edgar Poe a raconté les surprenantes aventures à travers la mer Antarctique ! Jeorling croit rêver... Le roman d'Edgar Poe pourrait-il être autre chose qu'une fiction, une œuvre d'imagination du plus prodigieux des écrivains américains ? Les événements qui surviennent alors vont démontrer à Jeorling que le capitaine Len Guy a bien tout son bon sens, et l'entraîner dans les plus merveilleuses et terribles aventures...
Le Sphinx des glaces, suite inattendue des Aventures d'Arthur Gordon Pym, est l'un des derniers grands romans de Jules Verne.

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19 février 2021

Chavirer - Lola Lafon

  


1984. Cléo, treize ans, qui vit entre ses parents une existence modeste en banlieue parisienne, se voit un jour proposer d’obtenir une bourse, délivrée par une mystérieuse Fondation, pour réaliser son rêve : devenir danseuse de modern jazz. Mais c’est un piège, sexuel, monnayable, qui se referme sur elle et dans lequel elle va entraîner d’autres collégiennes.
2019. Un fichier de photos est retrouvé sur le net, la police lance un appel à témoins à celles qui ont été victimes de la Fondation. Devenue danseuse, notamment sur les plateaux de Drucker dans les années 1990, Cléo comprend qu’un passé qui ne passe pas est revenu la chercher, et qu’il est temps d’affronter son double fardeau de victime et de coupable.
Chavirer suit les diverses étapes du destin de Cléo à travers le regard de ceux qui l’ont connue tandis que son personnage se diffracte et se recompose à l’envi, à l’image de nos identités mutantes et des mystères qui les gouvernent.
Revisitant les systèmes de prédation à l’aune de la fracture sociale et raciale, Lola Lafon propose ici une ardente méditation sur les impasses du pardon, tout en rendant hommage au monde de la variété populaire où le sourire est contractuel et les faux cils obligatoires, entre corps érotisé et corps souffrant, magie de la scène et coulisses des douleurs.

13 février 2021

Ce qu'il faut de nuit - Laurent Petitmangin

    


C'est l'histoire d'un père qui élève seul ses deux fils. Les années passent, et les enfants grandissent. Ils choisissent ce qui a de l'importance à leurs yeux, ceux qu'ils sont en train de devenir. Ils agissent comme des hommes. Et pourtant, ce ne sont encore que des gosses. C'est une histoire de famille et de convictions, de choix et de sentiments ébranlés, une plongée dans le cœur de trois hommes.
Laurent Petitmangin, dans ce premier roman fulgurant, dénoue avec une sensibilité et une finesse infinies le fil des destinées d'hommes en devenir.

06 février 2021

Le lièvre d'Amérique - Mireille Gagné

  

 
L'organisme de Diane tente de s'adapter doucement. Elle dort moins, devient plus forte et développe une endurance impressionnante. L'employée modèle qu'elle était peut encore plus se surpasser au travail. Or des effets insoupçonnés de l'intervention qu'elle vient de subir l'affolent. L'espace dans sa tête se resserre, elle sent du métal à la place de ses os. Tout est plus vif - sa vision, son odorat, sa respiration. (...)
 
Ce roman, une fable animalière néolibérale, s'adresse à celles et ceux qui se sont égarés.

03 février 2021

Voyage au centre de la Terre - Jules Verne

     
 
[...] Alors une invincible épouvante s'empara de mon cerveau et ne le quitta plus. J'avais le sentiment d'une catastrophe prochaine, et telle que la plus audacieuse imagination n'aurait pu la concevoir. Une idée, d'abord vague, incertaine, se changeait en certitude dans mon esprit. Je la repoussai, mais elle revint avec obstination. Je n'osais la formuler. Cependant, quelques observations involontaires déterminèrent ma conviction. À la lueur douteuse de la torche, je remarquai des mouvements désordonnés dans les couches granitiques ; un phénomène allait évidemment se produire, dans lequel l'électricité jouait un rôle ; puis cette chaleur excessive, cette eau bouillante !.... Je voulus observer la boussole. Elle était affolée ! [...] (extrait)
Suite à la découverte d'un manuscrit codé décrivant le moyen de parvenir au centre de la Terre, le jeune Axel est entraîné par son oncle, savant minéralogiste, dans l'une des plus étranges expéditions imaginées par Jules Verne.

30 janvier 2021

Les lettres d'Esther - Cécile Pivot

   

À la mort de son père, Esther, libraire du nord de la France, décide d’ouvrir un atelier d’écriture épistolaire, en souvenir de la correspondance qu’ils entretenaient tous les deux. Cinq personnes répondent à son annonce : Jeanne, 70 ans, dont la colère contre les dérives de la société actuelle reste toujours aussi vive ; Juliette et Nicolas, un couple démuni et désuni face à une sévère dépression post-partum ; Jean, un businessman cynique qui ne trouve plus de sens à sa vie ; Samuel, un adolescent rongé par la culpabilité qui ne parvient pas à faire le deuil de son frère, mort d’un cancer. 

Tous aspirent à bien autre chose qu’à apprendre à écrire, et au fil des lettres, des solitudes sont rompues, des liens se renouent, des cœurs s’ouvrent, des reprochent s’estompent, des mots/maux trop longtemps tus sont enfin écrits, des peurs et des chagrins sont exorcisés. ​

Ces correspondances croisées seront une véritable leçon de vie dont chaque participant ressortira profondément transformé, prêt à s’ouvrir au bonheur et à la réconciliation, qu’ils se trouvent dans une cabine téléphonique au fin fond du Japon, dans la douceur d’une brioche ou dans les yeux d’un bébé.​ Un roman épistolaire pétri d’humanité et d’amour de la vie​.

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Nouvelle lecture de la rentrée littéraire 2020 proposée par le Comité de lecteurs de la bibliothèque auquel je participe, parallèlement au Club de lecture de la librairie que je fréquente. Sur les 6 titres de la sélection pour le rendez-vous de janvier, il me semble que celui-ci est le seul qui ne soit pas un premier roman.

Ce récit à un petit côté désuet et romantique, faisant revivre pour notre plus grand bonheur le temps des correspondances épistolaires, celui d'avant internet et WhatsApp. J'ai adoré le principe de ce roman : en réponse à la proposition d'une libraire lilloise, 5 inconnus sont invités à échanger des lettres. Ils doivent se choisir chacun deux correspondants et écrire en répondant aux consignes de la libraire. Les participants étant en nombre impair, la libraire doit également se prêter au jeu.

Se livrer par écrit lorsqu'on ne se connaît pas n'est pas un exercice facile. Mais chacun va finir par nouer des relations sincères avec ses correspondants. A travers ces lettres, plus ou moins longues, le lecteur partage non seulement la vie de ces 6 protagonistes qui se racontent avec plus ou moins de profondeur selon leur tempérament, mais on découvre aussi leurs caractères à travers leurs mots, leurs réactions aux courriers des autres, leur compassion ou leur agacement parfois. Chacun des six écrivains en herbe se dévoile petit à petit. Tous évoluent grâce à ses échanges qui finalement engagent peu dans la mesure où ils ne se connaissent pas, mais qui leur apportent beaucoup.

Les sujets abordés touchent à l'intime : l'éloignement d'une mère et de sa fille, l'absence d'un père qui n'était pas fait pour la vie de famille, le deuil d'un frère et la souffrance de ceux qui restent... et puis bien sûr la dépression du post partum, qui m'a beaucoup touchée tant ce sentiment est éloigné de l'enchantement qu'à été pour moi la naissance de ma fille. Quelle souffrance pour cette mère qui n'entre pas dans les codes de la maternité heureuse qu'impose notre société ! Quelle incompréhension et incrédulité pour le père de l'enfant. L'idée de participer à cet atelier vient de la psychologue de la jeune femme pour qui la correspondance doit leur permettre de se retrouver et de se parler. J'ai trouvé cette idée tellement originale et sensible.

Malgré ces sujets douloureux et forts, j'ai trouvé ce livre un peu facile ou superficiel. J'ai trouvé qu'il manque un peu d'épaisseur et de densité. Néanmoins, j'ai aimé cette atmosphère douce et un peu éthérée, ce côté un peu suranné des échanges épistolaires. J'ai apprécié la sincérité des personnages dans leurs échanges, leur capacité d'écoute et d'empathie. J'avais commencé à écrire ce billet en pensant le faire paraître dans le challenge Feel Good de Soukee. Finalement il n'y sera pas, mais je pense qu'il répond bien aux critères du genre : c'est une histoire originale, qui fait du bien et donne une vision positive et optimiste de la vie et des gens. Un récit léger et accessible. Mais ce classement ne doit pas faire oublier l'originalité de la construction et du parti pris littéraire.

Une belle histoire qui vous donne envie de reprendre la plume et le papier et d'échanger des lettres.

Les lettres d'Esther - Cécile Pivot

Editions Calman-Levy - août 2020 - 320 pages


D'autres avis chez Mumu dans le bocage, Les livres d'Eve ou encore Collection de livres.




11 janvier 2021

La péninsule aux 24 saisons - Mayumi Inaba

     

Dans un paysage de mer et de falaises d'une beauté paisible, bien loin de Tôkyô, une femme en désaccord avec le monde entreprend la redécouverte d'elle-même et passe des jours heureux d'une grande douceur.

En compagnie de son chat, elle fera durant douze mois l'apprentissage des vingt-quatre saisons d'une année japonaise. A la manière d'un jardinier observant scrupuleusement son almanach, elle se laisse purifier par le vent, prépare des confitures de fraises des bois, compose des haïkus dans l'attente des lucioles de l'été, sillonne la forêt, attentive aux présences invisibles, et regarde la neige danser.

Dans ce hameau au bord du monde, l'entraide entre voisins prend toute sa valeur, les brassées de pousses de bambou déposées devant sa porte au moment de la récolte, et les visites chaleureuses à l'atelier du miel de son amie Kayoko.

Vingt-quatre saisons, c'est le temps qu'il faut pour une renaissance, pour laisser se déployer un sensuel amour de la vie.

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Je ne sais pas bien en quoi consiste un roman Feel Good...  En regardant les définitions sur divers blogs et sites littéraires, je vois que l’objectif de ce type de roman est de faire en sorte que le lecteur se sente bien, comme dans un cocon. Il doit avoir l’impression d’ouvrir une parenthèse salutaire et de respirer dans son quotidien parfois morose (Librinova). Je lis aussi que ces ouvrages sont faciles à lire, avec une couverture colorée et un titre long... C'est sur la base de cette définition que j'ai choisi de vous parler de ce texte que j'ai lu pendant les vacances d'avril.

Cela faisait longtemps que j'avais ce livre dans ma bibliothèque (il est paru en France en 2018). Les dessins colorés de la couverture m'avaient tapé dans l'œil, de même que son titre et la quatrième de couverture. La période du confinement et les beaux jours d'avril m'ont donné envie de m'y plonger, confortablement installée dans mon jardin. Le thème de ce récit convenait parfaitement à mon état d'esprit du moment, et, je pense, à la définition du roman Feel Good.

"Je me penche sur la profondeur des ténèbres silencieuses où ni voiture ni âme ne passe, et mon oreille savoure l’ineffable plaisir d’être absorbée par la densité du silence."

Il ne se passe pas grand chose dans ce récit. Une femme d'à peine 60 ans, qui vient de vivre une rupture amoureuse, décide que quitter sa vie hyper active et bouillonnante de Tokyo pour rejoindre un petit coin de nature en bord de mer et de forêt. Elle y possède une cabane dans laquelle elle vient régulièrement passer quelques jours. Mais cette fois-ci, elle s'éternise. Son métier de traductrice lui permet de travailler sur place, et de lever le pied aussi. On découvre alors sa vie entre la mer et les marais, les bois qui bordent son terrain. On rencontre les voisins avec lesquels elle découvre l'élevage des abeilles et la production de miel, avec qui elle échange des banalités ou des pots de confiture. Ce à quoi nous invite surtout Mayumi Inaba, c'est à prendre le temps de regarder la nature, de la sentir, d'écouter les chouettes ou les moustiques, suivre les sentiers qui cheminent dans les bois ou en bord de mer, observer les camélias...

Au cours de cette année passée à l'écart de l'effervescence du monde, au cours de ces 24 saisons japonaises, l'auteure nous invite à ralentir le rythme, à prendre le temps, pour nous, pour les autres et pour observer la nature. Le texte est poétique et on savoure le temps passé à observer la proue de la barque qui dépasse du marais, ou les lucioles qui illuminent la nuit. Il n'y a pas de surprises dans ce livre : c'est un moment agréable à savourer simplement. Si j'ai par moments trouvé le récit un peu fade, j'y suis vite revenue pour y musarder avec la narratrice et y puiser des moments de tranquillité et de douceur.

Un récit léger, qui nous ramène à l'essentiel et nous apaise. Un roman Feel Good pour bien commencer l'année.


La péninsule aux 24 saisons - Mayumi Inaba
Editions Philippe Picquier, mars 2018, 224 pages


Ma 6ème participation au Challenge Feel Good 2021