Affichage des articles dont le libellé est Objectif Pal. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Objectif Pal. Afficher tous les articles

27 septembre 2020

Hudson River - Joyce Carol Oates

 


A Salthill-on-Hudson, on cultive les orchidées et on roule en voiture de luxe. On est beau, on est riche et on vit comme suspendu hors du temps. Mais quand Adam Berendt, le sculpteur aimé de la commune, trouve la mort dans un accident de bateau, c'est tout ce petit monde idyllique qui est précipité dans le chaos. La disparition de cet homme charismatique délie les langues et déchaîne les passions. Une même question obsédante taraude la ville entière : qui était vraiment Adam Berendt ? Dès lors, un manège de personnages et de destins se met à tourner à folle allure, entraînant le lecteur au cœur des pensées les plus intimes des protagonistes. Bâti comme une enquête à plusieurs voix, ce roman, sous prétexte de reconstruire l'histoire d'un homme insaisissable, révèle les désirs et les fantasmes d'individus rongés par le désœuvrement. Avec Hudson River, Joyce Carol Oates réussit une farce sociale brillamment composée, une comédie noire doublée d'une ronde sociale vertigineuse, une variation magistrale sur le thème de l'apparence et de la vérité.

*****

6 semaines !!
C'est le temps qu'il m'aura fallu pour venir à bout de ce roman. Ce fut mon livre de l'été… J'y ai passé toutes mes vacances, et plus encore. Autant dire que je n'en garde pas un merveilleux souvenir. Et quelle mauvaise habitude que de ne pas pouvoir abandonner une lecture : dire que j'aurai pu profiter de mes vacances pour découvrir de beaux textes...

Ce récit se veut être une critique sociale des milieux favorisés des Etats-Unis. A travers ses personnages, JC Oates nous donne à voir des mesquineries, jalousies, trahisons… de ces femmes qui s'ennuient et que leurs maris délaissent.

J'ai trouvé ce récit long et ennuyeux. Sans doute sa construction y est-elle pour quelque chose. L'auteure choisit de nous décrire le quotidien de chaque habitant de la communauté de Salthill-on-Hudson, bouleversée par la disparition d'Adam Berendt. Elle y consacre un chapitre pour chacun d'eux, à trois moments de l'histoire. Mais ces chapitres m'ont semblé terriblement longs : peut-être un enchaînement de courts chapitres, nous entraînant d'un personnage à l'autre, aurait-il pu maintenir mon intérêt en éveil. Mais là, d'un long chapitre à l'autre, chaque fois que l'auteure me ramenait à un habitant de Satlhill-on-Hudson, il me fallait du temps pour me souvenir de qui il s'agissait et ce qu'il avait vécu précédemment. C'est donc à coups de 2-3 pages chaque soir, avant que le livre ne me tombe des mains, que je suis venue à bout de cette laborieuse lecture.

C'était ma première lecture de Joyce Carol Oates… pas sûre que je renouvelle l'expérience.

D'autres avis chez Papivore ou chez Mango.

Hudson River - Joyce Carol Oates
Editions du Point - Juin 2016 - 720 pages





17 août 2020

La belle amour humaine - Lyonel Trouillot

  http://

A bord de la voiture de Thomas, son guide, une jeune occidentale, Anaïse, se dirige vers un petit village côtier d'Haïti où elle espère retrouver les traces d'un père qu'elle a à peine connu et éclaircir l'énigme aux allures de règlement de comptes qui fonde son roman familial. Le caractère particulier de ce voyage encourage bientôt Thomas à prévenir la jeune femme qu'il lui faudra très probablement renoncer à une telle enquête pour faire l'expérience, dans ce village de pêcheurs dont il est lui-même issu, d'un véritable territoire de l'altérité où les lois sont amicales et flexibles, les morts joyeux, et où l'humaine condition se réinvente sans cesse face aux appétits féroces de ceux qui, à la manière du grand-père d'Anaïse et de son complice en exactions, le "colonel", tous deux jadis mystérieusement disparus dans un incendie - cherchent à s'octroyer un monde qui appartient à tous. Dans ce roman qui prône un exercice inédit de la justice et une fraternité sensible entre les hommes, Lyonel Trouillot interroge le hasard des destinées qui vous font naître blanc ou noir, puissant ou misérable, ici ou ailleurs - au Nord ou au Sud.

*****

J'ai ressorti ce titre de ma bibliothèque, dans laquelle il dort depuis déjà plusieurs années, pour honorer le rendez-vous d'Aziquilit, Un mot des titres. Lu pour le 15 juin… il m'a fallu comme toujours beaucoup de temps pour trouver celui de me consacrer à l'écriture du billet. Or, à près de deux mois de ma lecture, il ne m'en reste pas grand chose... et c'est rarement bon signe.

Je me souviens très bien du récit en lui-même, mais très peu des émotions qu'il a pu générer chez moi. Dans La belle Amour humaine, l'auteur nous ouvre la porte vers une culture qui regarde avec méfiance et curiosité ces occidentaux plein de certitudes et courant sans cesse à travers le monde, après le temps et les choses inaccessibles. Lyonel Trouillot nous invite dans un pays et un village où les priorités sont la famille et l'amitié, les traditions et la nature. Dans une communauté où l'on prend le temps de vivre et d'aimer, et où l'on sait garder les secrets quand ils n'ont rien de bon à apporter.

C'est dans cet univers si "exotique" que la jeune Anaïse vient chercher des traces de son histoire familiale. Elle y découvrira un récit et des hommes pas très glorieux, mais rencontrera également une famille, une communauté, qui veille à toujours maintenir les liens de fraternité, sans chercher la justice là où elle n'apporte rien de positif et n'est seulement qu'un étalage des turpitudes de chacun. Parfois est-il sans doute préférable de ne pas chercher à savoir. Même si pour ma part j'ai beaucoup de mal avec ce concept, j'avoue que la manière très subtile qu'à l'auteur de défendre cette idée est plutôt convaincante.

J'ai aimé cette découverte de l'altérité, d'une vision du monde et de la vie si différente, plus âpre et moins superficielle, plus apaisée aussi semble-t-il. Comme Anaïse, ceux qui pénètrent dans la communauté restent un peu en marge, goûtant néanmoins à cette différence et savourant le temps qui passe plus lentement. Certains repartent, refermant cette parenthèse en tâchant de ne rien déranger, d'en préserver un souvenir précieux ; d'autres font le choix de rester, même si c'est toujours un peu à côté. La plume de Lyonel Trouillot est plaisante car différente également, poétique, posée. L'usage de la deuxième personne du singulier pour évoquer le parcours d'Anaïse, dans la bouche de Thomas, son guide, m'a néanmoins déstabilisée, et peu convaincue. J'ai trouvé ce style un peu artificiel et ai eu du mal à m'y faire : peut-être est-ce la raison pour laquelle je suis restée un peu en marge. Peut-être aussi, sans doute, parce que j'ai du mal à accepter que justice ne soit pas rendue... de ne pas savoir finalement quelle est la clé du mystère, si mystère il doit y avoir.
Là-bas, à vivre de mer et d'arc-en-ciel, les couleurs souvent leur suffisent. Ils savent rester des journées entières à arpenter leur bord de mer sans mettre des mots sur leurs pensées. Ce n'est pas comme ici où la vie a peur du silence. Ici, si au réveil on ne s'est pas préparé à partir au combat, on n'a pas la vie devant soi.

Une lecture en demi-teinte pour moi, et c'est un regret au regard des avis très positifs lus ici ou là : chez Le monde de miss G, Lorraine, Lili Galipettes ou encore chez Liliba... et bien d'autres.

La Belle Amour humaine - Lyonel Trouillot
Actes sud, août 2013, 170 pages





23 juillet 2019

L'ombre de Bergen - Yannick Letty

Nouvelle sortie de PAL avec ce roman de Yannick Letty, auteur breton que je découvre avec son dernier roman, datant de 2017. Auteur de polars, avec notamment sa série ayant pour héroïne Marguerite Coadou, il semble apprécier le mystère et les enquêtes, comme dans ce récit qu'il situe au sud ouest de la Norvège, dans la ville de Bergen. Nous y rencontrons Kristian, dirigeant d'une petite entreprise de plongée chargée de sécuriser les sites d'extraction pétrolière en mer du nord, la Deep Sea Workers Company. Appelés en cas d'incidents, ou d'accidents, les membres du groupe doivent intervenir rapidement dans des situations critiques où leur sang-froid est leur vrai atout. Sauf que son self contrôle, Kristian va finir par le perdre, quand une jeune journaliste va venir l'interviewer pour son émission de télévision et poser quelques questions embarrassantes, quand son associée, Ingeborg, manquera à l'appel justement le jour du tournage, et qu'il finira par ne plus assumer l'emprunt d'identité qu'il a fait 30 ans plus tôt, pour une raison qu'on ignore...

L'ombre de Bergen - Yannick Letty
Editions Terre de brume, mai 2017, 260 pages

14 juin 2019

Dans la forêt - Jean Hegland

Je n'avais lu que du bien au sujet de ce roman de la rentrée littéraire d'hiver 2017. Il a donc fini par rejoindre ma PAL… et deux ans plus tard, il vient d'en sortir. Que le temps passe vite !
Je me suis laissée happer par cet univers sylvestre et cette ambiance de fin du monde. On ne sait pas bien ce qui a conduit à cette situation catastrophique dans laquelle se trouvent les Etats-Unis, mais on en découvre les conséquences dans la ville de Redwood et alentours, jusque dans la forêt où vivent Nell et sa sœur Eva. Elles viennent de perdre leur père, quelques mois après le décès de leur mère. L'électricité et le téléphone sont coupés, l'eau ne coule plus, internet ne fonctionne plus, les magasins sont vides… Les deux jeunes femmes s'accrochent à leurs rêves, dans l'espoir que tout revienne prochainement à la normale : Nell prépare le test d'entrée à Harvard tandis qu'Eva s'entraîne intensivement pour être prête à réintégrer un ballet dès que les stations essence seront de nouveau alimentées.

Dans la forêt - Jean Hegland
Editions Gallmeister, janvier 2017, 300 pages

07 juin 2019

Sundborn ou les jours de lumière - Philippe Delerm

Je continue mon petit bonhomme de chemin à travers ma "liste de livres à lire" constituée spécialement pour le défi d'Antigone Objectif PAL. Pour le mois de mai, je m'étais fixé comme objectif de lire ce roman de Philippe Delerm prêté il y a déjà un moment par ma maman. Elle m'avait proposé cette lecture, prix des Libraires 1997, pour son sujet, la vie de peintres scandinaves de la fin du XIXème siècle, et pour les lieux évoqués dans ce texte, Sundborn en Suède, Skagen au Danemark, Grez-sur-Loing en Seine et Marne, jusqu'à Giverny en compagnie de Claude Monet. Autant de lieux que je rêve aujourd'hui de découvrir. Tout autant que j'ai eu plaisir à découvrir ces peintres réunis à Grez pour la peinture en bord du Loing. Je ne connaissais aucun de ces peintres même si j'avais déjà eu l'occasion de découvrir, sans le savoir, un extrait d'un tableau de Carl Larsson sur la couverture d'un livre de Selma Lagerlöf, Des trolls et des hommes. Direction donc des paysages emplis de nature, de beauté lumineuse et douce, que découvrent les regards singulier de ces peintres nordiques.

Sundborn ou  les jours de lumière - Philippe Delerm
1ère parution le 27 août 1996 au éditions du Rocher, 174 pages


09 mai 2019

Le père Goriot - Honoré de Balzac

Un mois… rien que ça… C'est le temps qu'il m'aura fallu pour venir à bout que ce Père Goriot. Je n'ai jamais été une lectrice de classiques et il me faut toujours un bon temps d'adaptation pour retrouver une lecture fluide. Sauf que des classiques, j'en ai toute une collection dans ma bibliothèque : des acquisitions du temps où n'imaginais pas la lecture comme un moyen de détente et de plaisir (et où je ne lisais que des essais et des romans classiques qui me tombaient des mains…) mais aussi des bouts des bibliothèques de mes parents et grands-parents ayant atterris dans mes cartons au gré des déménagements. Alors grâce au défi proposé par Antigone, Objectif PAL, j'ai sélectionné 3 titres classiques dans la listes des livres que je compte bien sortir de ma PAL cette année. J'ai donc commencé avec Le père Goriot qui, une fois la question de langue évacuée, s'est avéré être un très beau récit plein d'émotions.

Le père Goriot de Honoré de Balzac.
Éditions du Livre de Poche, 336 pages.


04 janvier 2019

Objectif PAL 2019

Les changements d'année sont l'occasion de faire les bilans, mais aussi de poser quelques bonnes résolutions… L'an passé, j'avais décidé de m'attaquer à ma PAL et d'en faire sortir quelques titres. Où en suis-je un an plus tard ?

74 livres ont rejoint en 2018 ma bibliothèque virtuelle (à savoir la liste de mes livres enregistrée sur Babelio) qui compte désormais 1139 livres, dont 67 emprunts (bibliothèque ou famille) dont la plupart on été rendus. 43 de ces 67 emprunts datent de cette année : ma seconde résolution qui était de fréquenter plus souvent la bibliothèque a donc été atteinte !


03 janvier 2019

Bilan des challenges 2018

Je commence par la déception de cette année : j'avais repéré le challenge proposé par Vivrelivre et Délivrerdeslivres mais je n'y ai relié aucune lecture.
L'objectif était de (re)lire des livres publiés avant 1970. Je repars donc pour 2019. Ca tombe bien, j'en ai quelques-uns dans ma PAL !






04 octobre 2018

La faculté de l'inutile - Iouri Dombrovski

Il est rare que je relise un livre. Non pas parce que je n'aime pas lire deux fois la même histoire, je ne me souviens que très rarement de ce que j'ai lu 6 mois plus tôt. Mais plutôt parce que je crains d'être déçue par un livre que j'aurais aimé, ou parce que je n'ai aucunement l'intention de me replonger dans l'un de ceux que je n'ai pas aimé. Comme toute règle a une exception, j'ai donc ressorti ce titre, lu il y a de nombreuses années… 25 ans peut-être. C'était pour la première rencontre de l'année du Comité des lecteurs de la bibliothèque, où nous étions invités à présenter nos coups de cœur, nos petites madeleines, les livres qui nous ont conduits à la littérature. Ce titre me suit depuis toutes ces années, l'un des rares dont je me souvienne du titre et du nom de l'auteur. J'étais impatiente de partager ma madeleine avec les membres du Comité de lecteurs.

La faculté de l'inutile - Iouri Dombrovski.
Éditions Le livre de poche, octobre 1983, 575 pages.


03 septembre 2018

Jardin de printemps - Tomoka Shibasaki

Voici ma lecture de septembre pour mon défi personnel de réduction de PAL. Lue au début de mes vacances, et heureusement parce qu'il fallait être motivée et disponible pour avancer, pages après pages, dans cette histoire… sans grand intérêt. J'en attendais beaucoup. Ou du moins, j'espérais plonger dans une lecture toute en douceur, en poésie et subtilité très asiatique. Certains lecteurs y ont trouvé un véritable trésor, un roman contemplatif, un récit impressionniste… Pour ma part, je cherche encore où était la poésie et quel était le sens de ce récit. 140 pages, et pas une de plus : cela a été suffisant.

Jardin de printemps - Tomoka Shibasaki.
Éditions Philippe Picquier, avril 2016, 142 pages.


11 août 2018

L'écrivain national - Serge Joncour


J'ai pris un peu de retard dans mes lectures, mais aussi dans mes billets. L'écrivain national est la 7ème lecture de mon challenge spécial réduction de PAL. Je me suis lancé ce défit comme une résolution de cette nouvelle année pour lire, enfin, une partie des livres achetés depuis quelques années. L'écrivain national a rejoint ma bibliothèque il y a un bon moment déjà, la 4ème de couverture m'ayant séduite. L'idée de suivre le parcours d'un écrivain en résidence, invité par une petite ville de province, avec une disparition en prime, était plutôt réjouissante. Malheureusement, le contenu du récit ne m'a paru à la hauteur de mes attentes. J'ai été déçue par ma lecture. Et malgré les avis positifs lus à droite à gauche, et le prix des Deux magots 2015, je me suis ennuyée.

L'écrivain national - Serge Joncour.
Éditions J'ai lu, août 2015, 384 pages.

22 avril 2018

Thérapie - Sébastian Fitzek

Bien lancée sur le chemin de l'objectif PAL, je poursuis en avril avec un thriller qui trône lui aussi depuis un bon bout de temps dans ma bibliothèque. Pour mémoire, je me suis fixée au début de l'année comme première (et unique) résolution, celle de lire chaque mois au moins un titre de ma PAL. Mon petit calendrier est présenté dans le billet Résolution 2018 - réduction de PAL. J'y ai ajouté quelques lectures communes, et avec ce Thérapie, j'atteins ma 7ème lecture toute droit issue de ma PAL. Et comme je me suis aussi lancée le défit de retourner à la bibliothèque pour moi (et pas seulement pour ma fille...), j'arrive à contenir l'inflation ! Depuis le début de l'année, seuls 7 livres sont venus alourdir mes étagères. Et alors, me direz-vous, ce thriller ?

Thérapie de Sébastian Fitzek.
Éditions l'Archipel, novembre 2008, 277 pages.

25 mars 2018

En attendant Bojangles - Olivier Bourdeaut

Voici ma nouvelle sortie de PAL, et une lecture lumineuse, qui vous emporte dès les premières lignes. Après mes deux dernières lectures, L'obscure clarté de l'air, de David Vann et La méprise de Vladimir Nabokov, j'avais bien besoin de cette fraîcheur, de retrouver un peu de fluidité. Ce récit est virevoltant, décalé, chaleureux et terriblement humain. Nous rencontrons une famille gentiment foldingue qui navigue entre la France et son château en Espagne. C'est autour de la mère que tourne l'univers de cette petite cellule familiale composée du père, de leur fils et d'un drôle d'oiseau, Mademoiselle Superfétatoire. Un beau récit, plein d'amour et de tendresse, très poignant.

En attendant Bojangles de Olivier Bourdeaut.
Éditions Finitude, 07 janvier 2016, 160 pages.

10 mars 2018

La méprise - Vladimir Nabokov

Ouf ! 5ème sortie de PAL, et deuxième lecture commune avec Lire & Merveilles. Mais douloureuse lecture. J'espère que la prochaine sera moins ardue. Après L'obscure clarté de l'air, de David Vann, La méprise de Nabokov n'est pas non plus une lecture qui se laisse apprivoiser facilement. Comme pour le David Vann, j'ai mille fois été tentée de refermer le livre au cours des premières pages. Au cours du premier tiers en fait... Et ça fait bien long. L'auteur, ou plutôt le narrateur, se perd en digressions et considérations diverses qui m'ont prodigieusement lassée. Après 4-5 pages, le livre me tombait des mains, rendant la lecture encore plus longue et ennuyeuse. Mais, lecture commune oblige, je m'y suis accrochée pour finir par goûter vraiment mon plaisir.

La méprise de Vladimir Nabokov.
Éditions Gallimard, 03 octobre 1991, 256 pages.

20 février 2018

L'obscure clarté de l'air - David Vann

Voici ma 4ème lecture tirée de ma PAL pour cette année 2018. Il s'agit d'un choix partagé avec Maryline de Lire & Merveilles. Nous avons eu un peu de mal à nous tenir à nos échéances, et moi d'abord. Premièrement parce que je n'étais pas partie sur le bon livre... et ensuite et surtout, parce que j'ai eu terriblement de mal à me plonger dans ma lecture. Qu'est-ce que j'ai souffert avec le style de l'auteur ! Je n'étais pas vraiment dedans et son écriture aurait pu me faire abandonner 100 fois. Mais comme c'était une lecture commune, je me suis accrochée. Comme j'étais en retard... j'ai englouti les pages. Et grand bien m'en a pris !!! Une fois le style adopté, on se laisse transporter au cœur de cette tragédie grecque particulièrement cruelle.
L'obscure clarté de l'air de David Vann.
Éditions Gallmeister, 05 octobre 2017, 272 pages.

01 février 2018

Les garçons de l'été - Rébecca Lighiéri

J'ai découvert Rébecca Lighiéri, alias Emmanuelle Bayamack-Tam, avec Je viens, un récit jubilatoire autant que dérangeant que j'avais adoré. Je la retrouve ici avec son dernier livre paru début 2017 sous le nom de Rébecca Lighiéri. Pourquoi ce changement de nom, je ne sais pas trop, mais la précision, l'énergie et le ton caustique de l'auteur sont toujours présents... pour notre plus grand plaisir ! On y retrouve le regard froid et réaliste de ses personnages principaux, qui ne se cachent pas derrière les bonnes manières ou une éducation bourgeoise, mais assènent avec aplomb et nonchalance des vérités troublantes.

Les garçons de l'été de Rébecca Lighiéri.
Editions P.O.L., 03 janvier 2017, 448 pages.

08 janvier 2018

Jolie libraire dans la lumière - Franck Andriat

Une fois n'est pas coutume, c'est une photo de mon exemplaire que je vous propose... Je voulais absolument vous montrer le post-it, qui n'a pas bougé depuis le jour où j'ai reçu ce livre. Comment des livres peuvent-ils rester si longtemps dans une bibliothèque avant d'être ouverts ? Surtout des textes si lumineux... Ce livre de Franck Andriat m'a été offert en 2012 par Argali lors du swap "Fais-moi plaisiiir" organisé par Liyah (autre époque, autre blog). J'avais pourtant ce titre bien en tête au cours de ces 5 années mais j'attendais peut-être "le bon moment" (si cela peut exister...). J'ai donc ouvert avec curiosité ce livre au si joli titre.

Jolie libraire dans la lumière de Franck Andriat.
Editions Desclée de Brouwer, 26 janvier 2012, 156 pages.


02 janvier 2018

Résolution 2018 - réduction de PAL

En découvrant l'article de Jérôme dans lequel il met "le nez dans sa PAL", j'ai été prise de vertige à l'idée de faire le bilan de ma propre PAL et de tenter de la réduire. En jetant un coup d'œil à ma liste de livres non lus enregistrés sur mon compte Babelio, je recense une petite liste de 501 livres...
Une fois la liste extraite, j'ai retiré les essais, documents, livres jeunesse et autres anthologies... pour réduire ma liste à 290 titres : ça reste encore trop, mais au moins, je peux y voir plus clair. Et en la parcourant, je ne doute pas de trouver matière à passer de bons moments au cours de l'année qui vient et de réduire du même coup cette fameuse PAL (enfin, on peut toujours rêver...).