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20 novembre 2021

Le cercueil de Job - Lance Weller

   

Alors que la Guerre de Sécession fait rage, Bell Hood, jeune esclave noire en fuite, espère gagner le Nord en s’orientant grâce aux étoiles. Le périple vers la liberté est dangereux, entre chasseurs d’esclaves, combattants des deux armées et autres fugitifs affamés qui croisent sa route. Jeremiah Hoke, quant à lui, participe à l’horrible bataille de Shiloh dans les rangs confédérés, plus par hasard que par conviction. Il en sort mutilé et entame un parcours d’errance, à la recherche d’une improbable rédemption pour les crimes dont il a été le témoin. Deux destinées qui se révèlent liées par un drame originel commun, emblématique d’une Amérique en tumulte.
Doté d’un souffle épique qui emporte tout sur son passage, Le Cercueil de Job est un somptueux roman qui rend justice aux plus beaux espoirs humains.

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03 novembre 2021

Shiloh - Shelby Foote

   

Immense romancier américain, dans la lignée de William Faulkner, Shelby Foote est un auteur encore assez méconnu en France. Un de ses livres les plus importants en Amérique s'appelle «Shiloh», épopée miniature qui raconte la guerre de Sécession en 200 pages à travers la voix de soldats ou lieutenants des deux camps. Chaque chapitre est ciselé à la perfection, explorant la nature humaine, l'absurdité des combats, l'étrange ivresse de la cause et la détresse inévitable devant le spectacle de la violence et la mort. Tous les paradoxes à l'œuvre dans une guerre. On pense à James Lee Burke, à William March... «Shiloh» est traduit pour la première fois en français.

20 octobre 2021

L'envol du moineau - Amy Belding Brown

  
 
Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d'Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d'accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l'armée. Contre toute attente, c'est au milieu de ces "sauvages" qu'elle va trouver une liberté qu'elle n'aurait jamais imaginée. Les mœurs qu'elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l'éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu'elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s'accoutumer d'un retour " à la normale ", dans une société blanche dont l'hypocrisie lui est désormais insupportable ?
Cette magnifique épopée romanesque, inspirée de la véritable histoire de Mary Rowlandson, est à la fois un portrait de femme bouleversant et un vibrant hommage à une culture bouillonnante de vie, que la " civilisation " s'est efforcée d'anéantir.

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16 février 2021

Ne t'enfuis plus - Harlan Coben

   

Une SDF dans Central Park.
C'est votre fille.
Disparue depuis des mois.
Elle fuit, elle a des ennuis.
Vous voulez la sauver.
Bien sûr, qui n'aiderait pas son enfant ?
Mais vous ignorez que la rattraper, c'est la mettre en danger. Elle et tous ceux que vous aimez.

Les secrets ne meurent jamais.

27 septembre 2020

Hudson River - Joyce Carol Oates

 


A Salthill-on-Hudson, on cultive les orchidées et on roule en voiture de luxe. On est beau, on est riche et on vit comme suspendu hors du temps. Mais quand Adam Berendt, le sculpteur aimé de la commune, trouve la mort dans un accident de bateau, c'est tout ce petit monde idyllique qui est précipité dans le chaos. La disparition de cet homme charismatique délie les langues et déchaîne les passions. Une même question obsédante taraude la ville entière : qui était vraiment Adam Berendt ? Dès lors, un manège de personnages et de destins se met à tourner à folle allure, entraînant le lecteur au cœur des pensées les plus intimes des protagonistes. Bâti comme une enquête à plusieurs voix, ce roman, sous prétexte de reconstruire l'histoire d'un homme insaisissable, révèle les désirs et les fantasmes d'individus rongés par le désœuvrement. Avec Hudson River, Joyce Carol Oates réussit une farce sociale brillamment composée, une comédie noire doublée d'une ronde sociale vertigineuse, une variation magistrale sur le thème de l'apparence et de la vérité.

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6 semaines !!
C'est le temps qu'il m'aura fallu pour venir à bout de ce roman. Ce fut mon livre de l'été… J'y ai passé toutes mes vacances, et plus encore. Autant dire que je n'en garde pas un merveilleux souvenir. Et quelle mauvaise habitude que de ne pas pouvoir abandonner une lecture : dire que j'aurai pu profiter de mes vacances pour découvrir de beaux textes...

Ce récit se veut être une critique sociale des milieux favorisés des Etats-Unis. A travers ses personnages, JC Oates nous donne à voir des mesquineries, jalousies, trahisons… de ces femmes qui s'ennuient et que leurs maris délaissent.

J'ai trouvé ce récit long et ennuyeux. Sans doute sa construction y est-elle pour quelque chose. L'auteure choisit de nous décrire le quotidien de chaque habitant de la communauté de Salthill-on-Hudson, bouleversée par la disparition d'Adam Berendt. Elle y consacre un chapitre pour chacun d'eux, à trois moments de l'histoire. Mais ces chapitres m'ont semblé terriblement longs : peut-être un enchaînement de courts chapitres, nous entraînant d'un personnage à l'autre, aurait-il pu maintenir mon intérêt en éveil. Mais là, d'un long chapitre à l'autre, chaque fois que l'auteure me ramenait à un habitant de Satlhill-on-Hudson, il me fallait du temps pour me souvenir de qui il s'agissait et ce qu'il avait vécu précédemment. C'est donc à coups de 2-3 pages chaque soir, avant que le livre ne me tombe des mains, que je suis venue à bout de cette laborieuse lecture.

C'était ma première lecture de Joyce Carol Oates… pas sûre que je renouvelle l'expérience.

D'autres avis chez Papivore ou chez Mango.

Hudson River - Joyce Carol Oates
Editions du Point - Juin 2016 - 720 pages





05 mai 2020

Tous les vivants - C.E.Morgan

 

Orren et Aloma sont deux âmes à vif, deux jeunes êtres à fleur de peau. Elle est orpheline, élevée dans une école missionnaire catholique et dotée d'un talent rare pour le piano. Il est fils de fermiers, fier et taciturne. Ils sont amoureux et leur vie bascule le jour où la famille d'Orren meurt dans un accident de voiture, le laissant responsable d'une vaste plantation de tabac, d'une terre aride et d'une maison silencieuse où flotte encore la présence des êtres disparus. Livrée à elle-même dans ces lieux si peu familiers au cœur des montagnes du Kentucky, Aloma devra trouver sa place dans cette nouvelle vie, déchirée entre son désir de conserver sa liberté de femme et la nécessité de se soumettre aux engagements du couple. Tous les vivants a la puissance évocatrice d'une parabole et le charme intemporel d'un conte. C. E. Morgan y dresse un remarquable portrait de femme, intime et saisissant, et dépeint avec une éclatante justesse le processus d'enracinement des êtres au sein d'une terre et d'une famille.

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09 août 2019

L'enfer est pavé de bonnes intentions - Lauren Weisberger

Nouveau cadeau Fête des mères ! Après Musso et Lévy, me voici donné l'occasion de découvrir la chick littérature, courant qui désigne des romans et comédies sentimentales écrits par des femmes pour les femmes. Je ne suis pas adepte de ce genre de littérature et l'ai gardé sous le coude pour les vacances, car il me semblait adapté à la pause estivale. Et effectivement, me voici plongée au beau milieu d'un épisode de Desperate Housewives, situé celui-ci à quelques encablures de New-York, dans la ville de Greenwich. J'avais vu l'adaptation du premier roman de l'auteure, Le Diable s'habille en Prada. Je n'ai donc pas été surprise de l'univers du récit : une ville chic, en banlieue de New-York, où se regroupent des familles bourgeoises, wasp, qui quittent la grosse pomme à la recherche d'une meilleure qualité de vie, de belles maisons avec des pelouses bien tondues, pour élever leurs enfants, se mettre au sport et jaser sur le dos des voisins et amis.

L'enfer est pavé de bonnes intentions - Lauren Weisberger
Editions Fleuve, avril 2019, 425 pages

14 juin 2019

Dans la forêt - Jean Hegland

Je n'avais lu que du bien au sujet de ce roman de la rentrée littéraire d'hiver 2017. Il a donc fini par rejoindre ma PAL… et deux ans plus tard, il vient d'en sortir. Que le temps passe vite !
Je me suis laissée happer par cet univers sylvestre et cette ambiance de fin du monde. On ne sait pas bien ce qui a conduit à cette situation catastrophique dans laquelle se trouvent les Etats-Unis, mais on en découvre les conséquences dans la ville de Redwood et alentours, jusque dans la forêt où vivent Nell et sa sœur Eva. Elles viennent de perdre leur père, quelques mois après le décès de leur mère. L'électricité et le téléphone sont coupés, l'eau ne coule plus, internet ne fonctionne plus, les magasins sont vides… Les deux jeunes femmes s'accrochent à leurs rêves, dans l'espoir que tout revienne prochainement à la normale : Nell prépare le test d'entrée à Harvard tandis qu'Eva s'entraîne intensivement pour être prête à réintégrer un ballet dès que les stations essence seront de nouveau alimentées.

Dans la forêt - Jean Hegland
Editions Gallmeister, janvier 2017, 300 pages

20 février 2018

L'obscure clarté de l'air - David Vann

Voici ma 4ème lecture tirée de ma PAL pour cette année 2018. Il s'agit d'un choix partagé avec Maryline de Lire & Merveilles. Nous avons eu un peu de mal à nous tenir à nos échéances, et moi d'abord. Premièrement parce que je n'étais pas partie sur le bon livre... et ensuite et surtout, parce que j'ai eu terriblement de mal à me plonger dans ma lecture. Qu'est-ce que j'ai souffert avec le style de l'auteur ! Je n'étais pas vraiment dedans et son écriture aurait pu me faire abandonner 100 fois. Mais comme c'était une lecture commune, je me suis accrochée. Comme j'étais en retard... j'ai englouti les pages. Et grand bien m'en a pris !!! Une fois le style adopté, on se laisse transporter au cœur de cette tragédie grecque particulièrement cruelle.
L'obscure clarté de l'air de David Vann.
Éditions Gallmeister, 05 octobre 2017, 272 pages.

08 novembre 2017

Une histoire des loups - Emily Fridlund

Le prochain Comité de lecteurs de la bibliothèque que je fréquente aura pour thème les premiers romans de la rentrée littéraire 2017. Dans la liste des ouvrages retenus figure cette histoire des loups d'une jeune auteure américaine, habituée aux honneurs pour ses écrits publiés dans diverses revues et journaux. Ce premier roman était très prometteur et j'ai rapidement été séduite, par l'écriture, le talent de cette jeune plume pour les descriptions de la nature et sa puissance d'évocation. Las, mon enthousiasme initial n'a pas résisté aux longueurs du récit, à son manque de densité, et à ce sentiment d'ennui qui croit pages après pages. Bien dommage.

Une histoire des loups de Emily Fridlund.
Éditions Gallmeister, 17 août 2017, 304 pages.

23 novembre 2016

Le clandestin - John Grisham


Première lecture de l'été (oui, je rattrape mon retard) avec ce roman d'espionnage du très prolifique John Grisham, paru en 2005. Malgré la longue liste de ses romans, dont près d'une dizaine a été adaptée au cinéma, je n'avais jamais lu cet auteur. Ce type de roman était ce qu'il me fallait pour me sentir en vacances. J'ai donc plongé avec plaisir dans cette partie de cache-cache entre un ancien lobbyiste condamné à vingt ans de prison et libéré au bout de six ans seulement après une grâce présidentielle, et les agents de nombreux pays qui cherchent à le tuer. Parfait pour la chaise longue, ou la plage... Et peut-être devant une bonne flambée.

Le clandestin de John Grisham.
Éditions Pocket, mars 2010. 400 pages


03 septembre 2016

Un été sans les hommes - Siri Hustvedt

Cela fait bien longtemps que je n'ai pas participé au Blogoclub chez Sylire... Comme cela fait bien longtemps que je n'ai pas publié de billet sur ce blog. Les vacances étaient l'occasion de rattraper un peu de mon retard (des billets sont en attente de publication) et de retrouver le chemin de ces rdv réguliers. J'ai un peu de retard sur la parution du billet (attendu pour le 1er septembre), mais c'est "moins pire" que parfois, et cela m'aura donné l'occasion de découvrir cette auteure qu'est Siri Hustvedt, écrivain américaine née en 1955 de parents d'origine norvégienne.

Un été sans les hommes de Siri Hustvedt.
Éditions Actes Sud, mai 2011. 214 pages.


03 octobre 2015

Beloved - Toni Morrisson


2 mois...
A peine...
Cela fait presque deux mois que je me débats avec ce livre.
Vous auriez abandonné depuis longtemps pensez-vous ?
J'y ai souvent songé...
Cependant, cette histoire m'a touchée, intéressée. Je voulais en connaître le dénouement. Alors, je me suis accrochée, écorchée par l'écriture abrupte de Toni Morrisson. J'ai tenu bon, n'ai sauté aucune page, aucun mot.
Les dernières pages sont plus fluides, à moins qu'il m'ait fallu tout ce temps pour m'y habituer, à moins que j'ai choisi un meilleur jour pour m'y plonger pleinement... Cependant...

Beloved de Toni Morrisson.
Éditions 10/18, mai 2008. 380 pages.

27 juillet 2015

Esprit d'hiver - Laura Kasischke

Ce roman ne m'avait jamais interpelée... Allez savoir pourquoi. Ce n'est pourtant pas faute de l'avoir croisé sur les blogs. Puis ce titre est ressorti dans une compilation des lectures estivales et son résumé m'a séduite. Peut-être le titre aussi, en plein épisode de grosses chaleurs. Enfin, ma libraire qui m'en dit du bien... aussitôt acheté, aussitôt lu !
"Ce matin-là, elle se réveilla tard et aussitôt elle sut :                     Quelque chose les avait suivis depuis la Russie jusque chez eux."
C'est avec cette certitude que débute ce huis-clos oppressant.


19 juillet 2015

Les héritiers de la mine - Jocelyne Saucier

Quand j'ai lu le billet de Sylire consacré à ce roman paru en mai aux éditions Denoël, j'ai immédiatement été interpelée. Principalement parce qu'il s'agit de Jocelyne Saucier. J'ai découvert cet auteur grâce à Argali qui m'avait envoyé un vrai bijou : Il pleuvait des oiseaux, un livre qui parle d'amour, de vie et de liberté ! Et nous donne une belle leçon, de vie justement.

J'avais très envie de retrouver l'auteur, même si je craignais qu'il ne soit pas à la hauteur : quand on a été à ce point séduite par un livre, on ne peut que s'attendre à être déçue. D'autant que Les héritiers de la mine, s'il n'est paru que cette année en France, a été publié au Canada bien avant Il pleuvait des oiseaux.

04 juillet 2015

Prête à tout - Joyce Maynard

C'est la troisième fois que la lectrice que je suis croise la route romanesque de Joyce Maynard. J'ai découvert cet auteur il y a près d'un an avec "Les filles de l'ouragan", Le magnifique récit de deux familles qu'un terrible secret ont rapprochées. Passionnée par ce récit, je me suis plongée, dès sa sortie pour la rentrée littéraire 2014, dans "L'homme de la montagne". J'ai de nouveau été séduite par la façon dont l'auteure parle de l'enfance, de l'adolescence, des histoires de familles et des relations humaines.
Quand j'ai vu ce livre au festival Atlantide à Nantes en mai dernier, je n'ai pas longtemps hésité, d'autant que le quatrième de couverture me semblait particulièrement prometteuse.

30 juin 2015

Retour à Watersbridge - James Scott

Avec ce billet, j'essaye de rattraper mon retard de ces derniers mois : peu de lectures, mais encore moins de billets... L'activité de ce blog est allée décroissante au fur et à mesure de l'allongement des journées. Est-ce parce que le solstice d'été est derrière nous que je reviens m'enfermer devant mon ordinateur ? Pas sûre. Quoi qu'il en soit, je vais tenter ici de vous donner un avis sur ce roman lu il y a déjà plus de deux mois. Ce "policier" qui n'en est pas vraiment un faisait partie de la sélection du mois d'avril du club de lecteurs de la Libraire Lise & moi.
Ce récit m'a fortement fait penser à un autre texte proposé par le club de lecteurs, celui de Charles Frazier, "A l'orée de la nuit" : l'Amérique et ses grands espaces, la violence des relations humaines, l'amour, qui ne s'exprime pas, le suspens également.

27 janvier 2015

Price - Steve Tesich

Les lecteurs français découvrent tardivement les romans de Steve Tesich, auteur américain décédé d'une crise cardiaque en 1996. Certains connaissaient peut-être ses pièces de théâtre, ses scénarios de films (Le Monde selon Garp, Le prix de l'exploit, Eleni... pour ne citer que les derniers). Pour ma part, ce fut une totale découverte.
Steve Tesich est né Stojan Tešić à Ušice, en Yougoslavie (dans l’actuelle Serbie) le 29 septembre 1942. Il fut élevé par sa mère et ses sœurs dans son pays, tandis que son père, Rade Tesich, un soldat rebelle qui s’était opposé au régime communiste du maréchal Tito, s’était réfugié en Angleterre. En 1957, la famille émigre aux États-Unis et l’adolescent de 14 ans se retrouva dans l’Indiana, dans la banlieue est de Chicago, ne parlant pas un mot d’anglais.

31 octobre 2014

300 mots - Richard Montanari

Auteur : Richard Montanari
 Titre : 300 mots

Broché : 400 pages
Éditeur : Le Cherche Midi
Collection : Thrillers
  Édition : 14 août 2014

Un thriller plein de surprises.



25 octobre 2014

A l'orée de la nuit - Charles Frazier

Auteur : Charles Frazier
 Titre : A l'orée de la nuit

Broché : 384 pages
Éditeur : Grasset
Collection : Littérature étrangère
  Édition : 3 septembre 2014

Le cœur sombre de l'Amérique.