Quel point commun entre les séries Le club des cinq, Le clan des sept et Oui-Oui ? Outre qu'ils nous ramènent tous en enfance et qu'ils ont fait le bonheur de La bibliothèque rose, ces livres sont tous l'œuvre de la même romancière, Enid Blyton. Ses livres figurent parmi les meilleures ventes mondiales depuis les années 1930, avec plus de six cents millions d'exemplaires écoulés. Née le 11 août 1897 à Londres et morte le 28 novembre 1968 à Hampstead (Londres), Mme Blyton aura marqué de nombreuses générations. Pour ma part, je ne connaissais pas son nom, et n'avais lu d'elle que quelques livres de la série Oui-Oui. C'est aujourd'hui, avec ma fille (7 ans), que je découvre le fameux Club des Cinq.
Présentation de l'éditeur :
Un sombre manoir au sommet d’un piton, des marécages nappés de brume...
Voici un cadre bien peu réjouissant, pour les vacances des Cinq ! Pourquoi des signaux lumineux s’allument-ils chaque nuit au sommet de la tour ? Pourquoi le serviteur sourd-muet rôde-t-il sans cesse dans les couloirs obscurs ?
Ma lecture :
Le club des cinq en vacances de Enid Blyton.
Éditions La bibliothèque rose, parution avril 2006, 224 pages.
Présentation de l'éditeur :
Un sombre manoir au sommet d’un piton, des marécages nappés de brume...
Voici un cadre bien peu réjouissant, pour les vacances des Cinq ! Pourquoi des signaux lumineux s’allument-ils chaque nuit au sommet de la tour ? Pourquoi le serviteur sourd-muet rôde-t-il sans cesse dans les couloirs obscurs ?
Ma lecture :
C'est en cherchant une lecture du soir pour ma puce que je me suis tournée vers ce classique de la Bibliothèque rose. Nous étions en vacances, et il faut dire que les rayons des grandes surfaces manquent cruellement d'originalité en matière de littérature pour enfants. La Bibliothèque rose qui me semblait proposer des livres de qualité quand j'étais petite, tourne aujourd'hui autour des princesses, fées et autres déclinaisons des films Disney, des histoires de filles, de danseuses ou de dresseuses de chevaux, et de superhéros pour les garçons... A une époque où certains militent pour l'écriture inclusive, il me semble que nous pourrions commencer par valoriser des séries du style du Club des Cinq, qui font une belle place tant aux garçons qu'aux filles. Bientôt on trouvera des rayons livres roses pour les filles et bleus pour les garçons, comme dans les grandes surfaces de jouets... Quelle misère... Encore une bonne raison de plébisciter nos librairies de proximité !
Bref, je suis ressortie avec un premier titre de cette série, Le Club des Cinq aux sports d'hiver. Le résumé en quatrième de couverture me plaisait bien, et je me disais qu'il était temps de découvrir cette série incontournable. Très attachée à la couverture des livres, celles du Club des Cinq de mon enfance ne m'avaient pas attirée. De plus, il me semble me souvenir d'un dessin animé sur les aventures des cinq héros, et les images que j'en garde ne m'attiraient pas non plus. Je suis donc passée totalement à côté.
Mon père avait été un lecteur assidu du Club des Cinq. C'était dans la seconde moitié des années 1950. 60 ans après, ma fille est fan également. Et moi aussi finalement.
Nous avons donc commencé la collection !
Nous retrouvons dans chaque récit les mêmes héros : deux garçons, deux filles et leur chien, Dagobert. Les enfants ont entre 10 et 12 ans, et ce depuis 1942, date de la première parution. Les enfants sont bien souvent livrés à eux même, partant seuls en vacances ou en randonnée, plusieurs jours de suite, dormant à la belle étoile et côtoyant des individus souvent mal intentionnés. Cette insouciance et l'absence quasi totale d'adultes protecteurs, ou des parents, laissent un peu pantois aujourd'hui. En internat pendant la période scolaire et en vadrouille seuls pendant les vacances... ces enfants ne pèsent pas bien lourd dans l'organisation de leurs parents !
A partir des années 1950, Enid Blyton subit les critiques du milieu littéraire, des parents et des enseignants. On lui reproche notamment sa piètre qualité littéraire, mais également de produire des ouvrages élitistes, sexistes, racistes, xénophobes... Je ne saurais dire pour les dernières accusations, mais 50 à 70 ans après leur parution, on peut dire que certains éléments de ces livres sont en effet un peu datés. Notamment sur la place des garçons et des filles. Les garçons protègent les filles. Les filles sont, soit timorée soit garçon manqué. C'est parfois un peu caricatural. Je serais d'ailleurs curieuse de lire les derniers livres de la série, ceux parus au début des années 1960 et de voir qu'elle a été l'évolution de l'auteure et de ses personnages.
Quoi qu'il en soit, les récits restent très actuels malgré leurs cheveux blancs. Le Club des Cinq nous entraîne dans ses enquêtes les plus folles, dénoue les fils d'une intrigue particulièrement dangereuse et met en déroute les bandits les plus implacables. Malgré le contexte, l'histoire est toujours vive et pleine de fraîcheur. Ma fille s'est prise au jeu et nous réclame des chapitres à la pelle. L'écriture est simple, simpliste diraient certains (mais je crois que la traduction y est pour beaucoup), mais cette série reste un classique très sympathique et captivant. Pour la langue, peut-être faut-il préférer les anciennes éditions, semble-t-il de meilleure qualité. Mais pour l'histoire, je crois que toutes les générations s'y retrouveront.
Pour ma part, ce fut une découverte, et j'ai adoré ! Mais sans doute irai-je chercher du côté des anciennes éditions, visiblement les plus récentes pêchent par un excès de simplification... Dommage. Cela explique peut-être le fait que l'on ne trouve aucun titre de cette série dans la bibliothèque que nous fréquentons...
Et vous, quelle est votre histoire avec Le Club des Cinq ?
Bref, je suis ressortie avec un premier titre de cette série, Le Club des Cinq aux sports d'hiver. Le résumé en quatrième de couverture me plaisait bien, et je me disais qu'il était temps de découvrir cette série incontournable. Très attachée à la couverture des livres, celles du Club des Cinq de mon enfance ne m'avaient pas attirée. De plus, il me semble me souvenir d'un dessin animé sur les aventures des cinq héros, et les images que j'en garde ne m'attiraient pas non plus. Je suis donc passée totalement à côté.
Mon père avait été un lecteur assidu du Club des Cinq. C'était dans la seconde moitié des années 1950. 60 ans après, ma fille est fan également. Et moi aussi finalement.
Nous avons donc commencé la collection !
Nous retrouvons dans chaque récit les mêmes héros : deux garçons, deux filles et leur chien, Dagobert. Les enfants ont entre 10 et 12 ans, et ce depuis 1942, date de la première parution. Les enfants sont bien souvent livrés à eux même, partant seuls en vacances ou en randonnée, plusieurs jours de suite, dormant à la belle étoile et côtoyant des individus souvent mal intentionnés. Cette insouciance et l'absence quasi totale d'adultes protecteurs, ou des parents, laissent un peu pantois aujourd'hui. En internat pendant la période scolaire et en vadrouille seuls pendant les vacances... ces enfants ne pèsent pas bien lourd dans l'organisation de leurs parents !
A partir des années 1950, Enid Blyton subit les critiques du milieu littéraire, des parents et des enseignants. On lui reproche notamment sa piètre qualité littéraire, mais également de produire des ouvrages élitistes, sexistes, racistes, xénophobes... Je ne saurais dire pour les dernières accusations, mais 50 à 70 ans après leur parution, on peut dire que certains éléments de ces livres sont en effet un peu datés. Notamment sur la place des garçons et des filles. Les garçons protègent les filles. Les filles sont, soit timorée soit garçon manqué. C'est parfois un peu caricatural. Je serais d'ailleurs curieuse de lire les derniers livres de la série, ceux parus au début des années 1960 et de voir qu'elle a été l'évolution de l'auteure et de ses personnages.
Quoi qu'il en soit, les récits restent très actuels malgré leurs cheveux blancs. Le Club des Cinq nous entraîne dans ses enquêtes les plus folles, dénoue les fils d'une intrigue particulièrement dangereuse et met en déroute les bandits les plus implacables. Malgré le contexte, l'histoire est toujours vive et pleine de fraîcheur. Ma fille s'est prise au jeu et nous réclame des chapitres à la pelle. L'écriture est simple, simpliste diraient certains (mais je crois que la traduction y est pour beaucoup), mais cette série reste un classique très sympathique et captivant. Pour la langue, peut-être faut-il préférer les anciennes éditions, semble-t-il de meilleure qualité. Mais pour l'histoire, je crois que toutes les générations s'y retrouveront.
Pour ma part, ce fut une découverte, et j'ai adoré ! Mais sans doute irai-je chercher du côté des anciennes éditions, visiblement les plus récentes pêchent par un excès de simplification... Dommage. Cela explique peut-être le fait que l'on ne trouve aucun titre de cette série dans la bibliothèque que nous fréquentons...
Et vous, quelle est votre histoire avec Le Club des Cinq ?
Oh là là ! C'est toute mon enfance. Mais je ne les ai remis. Trop peur d'être déçue.
RépondreSupprimerOups. Je ne les ai pas relus (pas remis)
RépondreSupprimerJe ne connaissais absolument pas : aucun risque donc d'être déçue ;-) Et ma fille est fan !
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