08 juillet 2017

Le sixième sommeil - Bernard Werber

J'ai retrouvé cet auteur de mes 20 ans à l'occasion de ce cadeau choisi par ma fille pour mon anniversaire : le charme des papillons et cette belle couleur bleue... Si ma mémoire est bonne, j'ai découvert Bernard Werber avec Les Fourmis dont je garde un très bon souvenir. J'avais enchaîné ensuite l'excellent Les Thanatonautes qui m'a réellement marqué. C'était il y a 20 ans. J'en ai acheté d'autres après cela, mais je ne pense pas les avoir lu... ou bien je ne m'en souviens plus. J'avais lu une seconde fois L'ultime secret, sans me rendre compte que je l'avais déjà lu... Les autres qui sont dans ma bibliothèque ont sûrement été commencés... Avec Le sixième sommeil, je suis allée au bout de ma lecture, sans toutefois retrouver le plaisir de mes premières lectures. Dommage.

Le sixième sommeil de Bernard Werber.
Éditions Le Livre de Poche, Février 2017, 470 pages.
Première édition Albin Michel, octobre 2015


Présentation de l'éditeur :

Le sixième sommeil Phase 1 : Assoupissement. Phase 2 : Sommeil léger. Phase 3 : Sommeil lent. Phase 4 : Sommeil très profond. Phase 5 : Sommeil paradoxal. Phase 6 : Le sixième sommeil. Celui de tous les possibles.
Imaginez qu'au plus profond d'un rêve vous puissiez revenir en arrière, et rencontrer celui que vous étiez vingt ans plus tôt. Imaginez que vous ayez la possibilité de lui parler. Que lui diriez-vous ?... 


Ma lecture :

Bernard Werber a trouvé le filon et ne l'abandonne pas. Sauf que moi, je lâche. Je ne relis habituellement pas mes livres, même ceux que j'ai aimés. Mais je serais bien curieuse de retrouver ce qui m'a tellement plu dans Les Fourmis, et surtout dans Les Thanatonautes. Certainement cette immersion dans le surnaturel, à la frontière avec le réel. Cet esprit cartésien et cette façon très réaliste qu'a Bernard Werber de nous transporter dans des univers parallèles. Le lecteur ne sait jamais vraiment très bien où se situe la frontière entre la réalité et le romanesque, entre le scientifique et la poésie.

Je ne sais plus si dans Les Fourmis et Les Thanatonautes j'y ai trouvé autre chose. Je le pense dans la mesure où j'en garde encore d'excellentes impressions. Mais j'avoue que dans Le sixième sommeil, je n'ai rien trouvé d'autre que cette fantaisie scientifique déroulée par l'auteur. Pas de poésie, pas de sentiments ni d'émotions, pas d'intensité ni vraiment de suspens. Pas de littérature non plus. J'ai sûrement vieilli depuis 20 ans, j'ai mûri dans mes lectures, j'ai découvert de nouveaux univers. Peut-être suis-je plus exigeante... Mais il me manque l'essentiel dans ces romans qui se succèdent au fil des ans : l'humanité. J'ai eu l'impression avec celui-ci de lire une revue de vulgarisation scientifique sur le thème du sommeil. Il y a certes des passages intéressants, instructifs. Mais ce n'est pas seulement ce que je cherche quand je lis un roman.

Je ne sais pas combien de livres a publié Bernard Werber depuis ses débuts, mais il me donne le sentiment de s'être endormi sur sa recette. Bien sûr il a des sujets inédits, qui lui sont propres. Mais il gagnerait selon moi à prendre des risques aujourd'hui, à réveiller ses lecteurs ! A mettre un peu d'humain dans toute cette science. Il faut oser sortir des sentiers battus, et rebattus. Je suis déçue. Les Fourmies ont marquées, je crois, ma génération. Les Thanatonautes ont été un vrai succès pour moi, une grande nouveauté. Mais il me semble qu'il est temps de se renouveler, d'innover, retrouver la fraîcheur des débuts. Chercher un autre filon...

Bref, Bernard Werber a sûrement ses fans inconditionnels, comme Musso, Levy et consorts. Moi, ça ne prend plus. Et c'est tant pis. Néanmoins, pour celles et ceux qui auraient échappé à la vague Werber, jetez-vous sur Les Fourmis, pour découvrir un monde incroyable et l'ingéniosité de l'auteur. Et bien sûr, Les Thanatonautes... mais je l'ai déjà dit ?

D'autres avis chez Kitty la Mouette, La lecturienne ou encore Charlotte.


2 commentaires:

  1. Il faut dire que ses premiers romans étaient vraiment bons.

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  2. J'ai commencé "Les fourmis", mais je n'ai pas aimé du tout. J'en ai lu un autre il n'y a pas si longtemps, je ne sais plus le titre...

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