23 novembre 2016

Le clandestin - John Grisham


Première lecture de l'été (oui, je rattrape mon retard) avec ce roman d'espionnage du très prolifique John Grisham, paru en 2005. Malgré la longue liste de ses romans, dont près d'une dizaine a été adaptée au cinéma, je n'avais jamais lu cet auteur. Ce type de roman était ce qu'il me fallait pour me sentir en vacances. J'ai donc plongé avec plaisir dans cette partie de cache-cache entre un ancien lobbyiste condamné à vingt ans de prison et libéré au bout de six ans seulement après une grâce présidentielle, et les agents de nombreux pays qui cherchent à le tuer. Parfait pour la chaise longue, ou la plage... Et peut-être devant une bonne flambée.

Le clandestin de John Grisham.
Éditions Pocket, mars 2010. 400 pages



Présentation de l'éditeur :

Lobbyiste sans foi ni loi, Joel Backman a été condamné à vingt ans de prison pour avoir vendu à une puissance étrangère un superlogiciel capable de contrôler un ensemble de satellites espions.
Six ans plus tard, à sa grande surprise, il est gracié par le président des Etats-Unis sortant et exfiltré dans une jolie ville d’Italie. Sous une nouvelle identité, le Clandestin découvre l’art subtil d’être heureux.
Il est libre, certes, mais transformé en appât. Car, si la CIA a obtenu sa grâce, ce n'est pas pour l'épargner. La question n'est plus savoir s'il va être tué, mais qui va le tuer. La chasse à l’Homme a commencé…

Ma lecture :

Ce roman est construit en deux parties : une première où l'on assiste à la libération anticipée de Joel Backman, à son transfert en Italie et à son quotidien dans la peau de Marco Lezzari, la seconde lorsque Joel Backman souhaite reprendre le contrôle de sa vie.

La première partie du roman m'a parue bien longue : l'auteur commence par resituer l'affaire pour laquelle Backman a été condamné, les différents protagonistes ainsi que les raisons de la grâce présidentielle. Et là, dès le début, je me suis sentie perdue : je n'étais sans doute pas dedans, et cette succession d'informations m'a ennuyée. De ce fait, difficile de m'y retrouver. Ensuite, nous partons en Italie avec Marco et le suivons au jour le jour, dans l'apprentissage de son nouveau rôle d'italien modèle : le style vestimentaire, la culture et les coutumes, et bien sûr la langue. Ses journées sont rythmées par les leçons d'italien avec des professeurs sur la réserve, les repas avec ceux qui sont sensés le protéger. Le cadeau de la liberté, sans argent et sans aucune autonomie, surveillé constamment, plus pour savoir qui le tuera finalement que pour le protéger.

Au passage, cette idée de vouloir identifier ceux qui ont acheté le fameux logiciel d'après l'identité de l'assassin de Backman m'est parue vraiment saugrenue dans la mesure où tous les pays concernés ont envoyé leur tueur en Italie... Si nous passons sur cette invraisemblance, il reste que le début du roman est particulièrement ennuyeux. Je m'attendais à une intrigue enlevée pleine de suspens... j'assiste à des leçons d'italien...

Dans la seconde partie du récit, Joel Backman rencontre sa nouvelle professeure, Francesca,  au moment où il décide de reprendre sa vie en main et de mettre un terme à cette cavale en faussant compagnie à ses "gardiens". Cette nouvelle étape dans la vie de Joel Backman redonne du souffle au récit et du caractère à ce personnage jusque là bien effacé. Si le début est lent, les 100 dernières pages rejoignent mes attentes.

En conclusion, ce roman, "réussi de bout en bout" selon l'avis du Point cité en 4ème de couverture, ne m'aura particulièrement marquée, mais les dernières pages m'ont donné envie de lire d'autres romans de cet auteur (histoire de ne pas rester sur cette impression mitigée).


Ma première contribution à cette édition 2016/17


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