25 mai 2013

Si c'était à refaire... - Marc Levy

Auteur : Marc Lévy
Titre : Si c'était à refaire

Poche : 406 pages
Editeur : Pocket
Edition février 2013

Du pur Lévy...






Présentation de l'éditeur :

Andrew Stilman, grand reporter au New York Times, vient de se marier.
Le 9 juillet 2012 au matin, il court le long de l’Hudson River quand il est soudainement agressé. Une douleur fulgurante lui transperce le dos, il s’effondre dans une mare de sang.
Andrew reprend connaissance le 7 mai 2012... Deux mois plus tôt, deux mois avant son mariage.
À compter de cette minute, il a soixante jours pour découvrir son assassin, soixante jours pour déjouer le destin.
De New York à Buenos Aires, il est précipité dans un engrenage vertigineux. Une course contre la montre, entre suspense et passion, jusqu’au dénouement… à couper le souffle.

« Un thriller haletant." - Le Parisien

« Une large gamme d'émotions ... de la passion, du suspense, de l'humour. » - Le Figaro Littéraire

« A lire sans hésiter.» - La Dépêche du Midi 

 
Ma lecture :
  
Quels romans de Marc Levy n'ai-je pas lu ?
"La première nuit" et "L'étrange voyage de Monsieur Daldry".
Tous deux m'attendent dans ma PAL.

Serai-je donc une aficionado de cet auteur à succès ?
Si beaucoup de ses livres m'ont séduite, à commencer par le premier d'entre eux "Et si c'était vrai", j'ai finalement été lassée par le "système" Levy : des bons sentiments, des histoires surréalistes, des larmes...

Pour autant, cherchant un titre comportant un verbe à l'infinitif pour répondre à la contrainte du challenge proposé par Philippe, j'ai replongé dans l'écriture de Levy.

Et j'y ai retrouvé du Levy pur jus : de jeunes gens "bien sous tous rapports", de bons sentiments, une enquête, une histoire surréaliste, des rebondissements à n'en plus finir, quelques larmes (un peu moins que d'habitude et ce n'était pas pour me déplaire...).

Avec cette fois-ci pourtant, un petit plus non négligeable : le volet historique du roman. J'ai déjà eu l'occasion d'apprécier cet aspect de l'écriture de Levy avec "Les enfants de la liberté" et je confirme ici mon intérêt pour ce qui donne de la densité à l'histoire. Le propos est grave et rapporté avec violence. Lévy nous entraîne ici en Argentine, marquée par les années de la dictature militaire et les massacres des années 1970. On y lit le combat des "mères de la place de mai", association des mères argentines dont les enfants ont "disparu", assassinés pendant la "guerre sale". Je me souviens bien de ces images vues à la télévision dans les années 1980, où ces femmes portaient sur leur cœur une pancarte avec la photo de leur fils, mari, père ou frère disparu.

Le foulard blanc, symbole de la lutte des "Mères de la place de Mai"

L'histoire d'Andrew ressemble par ailleurs beaucoup à celles des héros de Levy : le personnage est peut-être moins lisse que les précédents, moins "parfait". J'ai lu ce livre en deux jours : je ne dirais donc pas que je n'ai pas aimé, ni que le suspens ne m'a pas happée. Et pourtant, j'y ai trouvé quelques longueurs à la fin, quand le scénario semble se rembobiner sans fin. On se perd un peu entre le rêve et la réalité et c'est un peu dommage.

Ce fut néanmoins un bon moment de détente, ce qui est toujours le but recherché.


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Ce livre me permet de répondre à la contrainte imposée par Philippe dans son challenge "Lire sous la contrainte".



1 commentaire:

  1. Nous avons donc lu le même livre. On aurait pu aussi en faire une LC.
    Merci pour ta participation et bon après-midi.

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