12 janvier 2013

Les cendres froides - Valentin Musso

Auteur : Valentin Musso
Titre : Les cendres froides

Poche : 343 pages
Editeur : Pocket
Sortie mai 2012

Un auteur et un titre à découvrir.





Présentation de l'éditeur :

Dix jeunes femmes enceintes, grandes et blondes, sourient à la caméra. Elles attendent les enfants illégitimes de la guerre, conçus avec un officier allemand. Aurélien découvre ce film lors du décès de son grand-père médecin, qui y apparaît. Quand le jeune prof cherche à en savoir plus, il reçoit aussitôt des menaces. Et une octogénaire est tuée chez elle, tout près de la maison dudit grand-père...

« Que peut-on penser d'un homme qui accepte de travailler pour les nazis, dans le but de mettre au monde des petits Aryens ? »

Ma lecture :

Voilà... J'ai épinglé un Musso à ma liste de titres lus... Sauf que là, c'est son frère. Oui, le frère de l'auteur de énièmes grands succès dont certains ont été ou seront produits au cinéma et que je n'ai ni lus ni vus (oui, le battage médiatique produit souvent chez moi l'effet inverse à celui escompté...). Et comme j'ai l'esprit de contradiction, j'ai préféré opter pour le frère : Valentin Musso donc.

Enfin, heureusement, il n'y a pas que ça. J'avais lu plusieurs critiques sur vos blogs : chez  Zarline,  Philippe et enfin  Argali.
Le thème du roman m'a immédiatement interpellé et c'est pour cette raison qu'il a très vite fait partie de ma Liste à Lire, puis de ma PAL et enfin... des critiques à rédiger !
Tout ça pour vous dire que j'ai beaucoup aimé ce livre. Ce n'est pourtant pas un coup de coeur et aujourd'hui, moins de deux semaines après avoir terminé ma lecture, je dois dire qu'il ne m'en reste pas grand chose... On retrouve plusieurs niveaux de lecture : une histoire d'amour qui tarde à dire son nom, une histoire de famille pleine de secrets comme c'est souvent le cas autour des évènements tragiques tels que la seconde guerre mondiale, du suspens mais pas trop... Le terme de Thriller me semble d'ailleurs un peu surestimé : le héros du roman, Aurélien, prend beaucoup trop les choses à la légère pour que le lecteur ne ressente une quelconque angoisse. Finalement, l'histoire au présent m'a semblée un peu superficielle.
Heureusement, l'Histoire avec un grand H, celle des Lebensborn, celle de Elie et de Rachel Weil, celle de Simon et de Henri Cochet... toutes ces histoires sont poignantes, et donnent à voir d'une réalité historique très peu connue.


Ces centres étaient des maternités destinées à des bébés répondant aux critères de pureté "de la race aryenne". Ils devinrent également des lieux de rencontre devant permettre la "reproduction de la race". Un seul centre exista en France, à Lamorlaye, en Picardie. Plus de 35 centres furent ouverts ailleurs en Europe, en Allemagne bien sûr (10) mais également en Norvège (10 à 15 en Norvège), au Danemark, en Pologne... 8000 enfants naquirent dans ces centres en Allemagne, 9 à 12 000 en Norvège. Le Lebensborn se chargeait aussi de la germanisation d'orphelins issus de couple mixtes, mais peut-être aussi d'enfants arrachés à leurs parents en provenance de Norvège, de Pologne et de Tchécoslovaquie. Ainsi, plus de 200 000 enfants furent emmenés en Allemagne et confiés à des familles allemandes sélectionnées (wikipedia).



C'est ce pan du roman qui m'a totalement passionnée. Comme l'auteur le rappelle également, 1 enfant sur 20 né en France durant la guerre avait un père biologique allemand... Cette histoire, comme tant d'autres laisse songeur. Et m'a donné envie d'en savoir un peu plus, d'un point de vue historique.

Cette lecture m'a beaucoup intéressée et me donne envie de découvrir les autres romans de Valentin Musso.




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